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05/02/2020

Le monde merveilleux des transports parisiens.

bus,le 20,paris,ses tarés et nos fous rires

Hier, le Goût et moi avons décidé d'aller chercher... rien.
J'ai quand même ramené un livre de poche.
Nos pas nous mènent souvent ces temps ci du côté des Halles en passant par la rue Montorgueil.
Puis nous mènent sur les grands boulevards où on finit par prendre le bus .

Nous attendons donc le 20 qui nous amènera à Saint Lazare.
Il arrive, nous y montons et je me dirige vers les sièges du fond.
Là, une femme seule occupe quatre places, son énorme sac posé à côté d'elle.
Je lui demande poliment de retirer son sac.
Silence radio...
Elle continue sa lecture puis brusquement m'agresse me reprochant d'être devant elle sans lui adresser la parole.
J'insiste, elle me noie de paroles.
Il ressort de tout ça que je ne suis qu'une imbécile qui ne sait pas s'exprimer...

Le Goût arrive, persuadé de se trouver devant une femme normale un peu sourde.
Elle l'agresse à son tour, il insiste, elle lui coupe la parole.
Je laisse tomber et vais m'installer en face d'un couple sympa qui me fait comprendre que cette dinde est un peu dérangée.
C'est assez courant dans les transports en commun mais brusquement une autre femme se lève, clame qu'elle habite le 16ème arrondissement.
Bien que nous soyons dans le quartier de l'Opéra, elle déclame que d'habitude elle ne se rend jamais dans les quartiers populaires.
Deux folles dans le même bus, c'est moins courant...
La seconde nous gratifie d'un renseignement d'importance : C'est parce que son gynéco reçoit dans le XIème arrondissement.

Elles s'installent face à face, le sac est toujours sur le siège, elles se congratulent et se félicitent de faire partie du gratin.
Je finis par les traiter de pintades car cette volaille mal élevée fait un bruit infernal.
Le Goût finit par leur faire remarquer "Hé bé... Il ne faut pas gratter beaucoup le vernis pour tomber sur le formica..."

Chaque voyage en bus est une aventure picaresque.