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22/10/2021

Que d'or, que d'or.

Quel est l'enfant de notre génération de seniors, de vieux invisibles, qui n'a pas eu sa naissance fêtée par l'ouverture d'un livret de Caisse d'Épargne ?
Il y avait toujours un père, une tante, une grand'mère pour aller ouvrir le Livret A qui financerait le futur du nourrisson...

Je savais que j'en avais un.
Le Goût savait lui aussi qu'il en avait un.
Quant à l'Ours, plus malin que ses parents, il avait obligé sa grand'mère a lui donner les clefs de la caisse et l'avait presque entièrement vidée dès que ce fut possible...

Imprudents et confiants que nous étions, nous avions quant à nous, oublié que nous dormions sur un tas d'or.
Nous avions appris incidemment il y a quelques années, en recevant une missive de la Poste, que nos avoirs, si mirobolants fussent-ils, était frappés de la "prescription trentenniale" et que nos sous restants s'étaient envolés sur les ailes du temps...
Nous ignorions que les livrets de Caisse d'Épargne en déshérence finissaient leur vie à la Caisse des Dépots et Consignations.
L'Ours nous a avisés il y a quelques jours que tout n'était pas perdu.
Qu'il suffisait de demander... 
Le Goût a donc demandé à la Caisse des Dépôts et Consignations si nous avions quelques subsides à récupérer.
Rendus sages par l'expérience et une connaissance approfondie de nos mères, nous avons évité de "compter les œufs dans le cul de la poule", nous connaissions nos mères.

Je peux donc vous dire avec fierté que nous sommes à la tête d'une véritable fortune !
Oui ! Le Goût a eu droit à un virement de 57 centimes.
Quant à moi, pauvre Heure-Bleue, j'ai eu droit à un virement de 33 centimes.
Nous avons eu une crise de fou rire et avons conclu que ma mère était pire que la sienne.

Une question se pose néanmoins : Mais qu'allons nous faire de tout cet argent ?Picsou, or, livret, fou rire