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05/02/2021

Que j'aime cette rue !

la rue de lévis,ses commerçants

Je ne suis pas nostalgique de mon enfance qui n'a été ni pire ni meilleure que celle de mes copines de l'époque.

Ce n'était pas toujours drôle.
J'ai vécu les jupes découpées parce que jugées trop serrées par ma mère.
J'ai été démaquillée par les directrices d'école ET par ma mère.

Mon fils a habité dans cette rue, en face du Dôme.
C'était le temps de l'insouciance, celui où j'habitais à Tel-Aviv et où tous les trois mois, je faisais une cure de Paris...

A peine arrivée, je filais au Lina's de la place Villiers et je commandais mon premier "sandwich dinde-bacon".
Après la nourriture casher, j'étais en manque alors que depuis que je suis revenue, je ne mange pas de lard.

Ensuite, j'allais à la librairie de la rue, dont le tenancier est toujours aussi peu gracieux, faire provision de livres en quantité.

Hier, on a failli acheter du poisson dans la seule poissonnerie digne de ce nom.
Devant le peu d'empressement des quatre vendeurs, on est sorti en pensant que le poisson surgelé ferait l'affaire...

C'est drôle, lorsque je suis dans cette rue je me sens toujours heureuse mais je ne pense jamais à la période Israël, ni au premier appartement de l'Ours.

Je me sens juste bien.
Évidemment, il est devenu impossible de se loger dans le coin car les loyers y sont désormais exorbitants.