06/11/2023
Devoir de Lakevio du Goût No176
Je suis passé de Anne-Françoise Coulomy et ses portes dont on se demande toujours où elles mènent à Fernando Saenz Perdrosa et ses attentes d’un train qui mènera je ne sais où pour rejoindre je ne sais quoi ou échapper à je ne sais qui.
C’est toute l’histoire du « Je ne sais quoi et le presque rien ».
A vous, et à moi, de jouer d’ici lundi…
J’attends.
J’attends ce fichu train qui m’emmènera -peut-être- dans le Cher.
Je n’aime pas le Cher.
De fait je n’y ai pas vraiment de bons souvenirs.
Il est probable que le prochain souvenir ne sera pas meilleur que les précédents.
Si je ne m’en retourne pas à Paris sur un coup de colère, ce sera déjà bien…
Donc, j’attends.
J’attends qu’on m’appelle et le ne suis pas très enthousiaste à l’idée d’être appelée.
Si on ne m’avait pas inculqué dès l’enfance « le sens du devoir », j’enverrais balader toute idée de répondre à l’appel.
Mais que voulez-vous, on ne se refait pas.
Du moins à mon âge…
En attendant sans illusion, je regarde par la fenêtre et j’imagine ce train, triste comme un jour sans pain, avançant lentement sous le pluie.
J’ai l’impression qu’il mettra autant de mauvaise volonté que moi à aller dans le Cher.
Pour faire un jeu de mots aussi mauvais que ceux du Goût, je dirais, pour paraphraser Mallarmé « Le Cher est triste hélas et j’ai lu tous les livres ».
Car il va en plus me falloir en emmener car le temps va être long…
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