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16/08/2022

Lumière d’août…

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Hier, nous sommes allés acheter un aspirateur.
Notre aspirateur n’aspirait déjà pas tellement et ça paraît bizarre mais en plus il s’est mis à démarrer tout seul.
Rien qu’à le regarder en entrant dans la cuisine, il démarrait.
Comme c’est assez inquiétant, le Goût m’a dit « Viens, on va chercher un aspirateur ! »
On est allé Porte de Saint Ouen, chez D…
Je n’aime pas ces magasins mais comme nous avions un « bon cadeau » de 10 €, autant qu’il serve.
Il faut dire aussi que le Goût et moi ne voulions pas un aspirateur pour les mêmes raisons.
Moi, c’est pour éviter la corvée de balayage que le Goût évite avec constance.
Lui, c’est parce qu’il n’a pas envie de démonter entièrement mon ordinateur pour changer des composants à cause de la poussière qui empêche la ventilation de fonctionner.
Nous avons pris un chemin que je suis bien contente de ne jamais prendre.
Je déteste ce que je vois depuis le tramway entre la porte d’Asnières et la porte de Saint-Ouen.
Mon dieu que les portes de Paris sont tristes et laides !
Le Goût m’accuse de « discrimination sociale ».
Bon, je ne suis pas très accommodante avec certaines gens et je me méfie quand on regarde mon sac à main.
Arrivés et remontant l’avenue de Saint-Ouen, j’ai vu « ceux qui ne partent pas ».
On peut mesurer la pauvreté à la population des quartiers un 15 août…
Plus elle est importante, moins les gens qui vivent là sont aisés.
J’ai montré au Goût un pauvre jeune homme couché sur le banc d’un abribus.
Ce garçon semblait dans un triste état.
Nous avons bu un café à une terrasse.
Il était immonde mais les gens du café étaient si gentils qu’on savait que ce n'était pas des vrais garçons de café parisiens.
Puis nous avons ramené une baguette autrement réussie que celle du boulanger en bas de chez nous.
Bon, l’aspirateur aspire, c’est bien…