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08/04/2022

L'épaule démise.

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J’écris ce matin sous la dictée d’Heure-Bleue.
Elle ne peut se servir de son clavier sous peine de relancer une douleur qui semble insupportable.
Elle commence donc sa note à haute voix :
« J’ai l’épaule en compote.
Je n’ai pas trouvé de radiologue disponible avant le 10 mai.
J’ai rendez-vous pour une échographie le 19 avril…
Il est heureux que je n’aie pas une jambe cassée.
Le temps que les uns ou les autres soient revenus de vacances de Pâques ou de Pessah, je serais morte de la gangrène.
En attendant, je prends mon mal en patience.
Enfin, j’essaie.
L’efficacité relative du Dolimachin m’amène à me demander si c’est une bonne idée d’en rapatrier la fabrication en France.
On ferait mieux de fabriquer des médecins et des radiologues…
En plus, je n’ai droit à rien en matière de médicaments.
De toute façon ma méfiance envers les médicaments me pousse à les laisser dans leur emballage…
Alors j’erre comme une âme en peine.
Du fauteuil à ma chaise, incapable de simplement les pousser.
Je demande au Goût de me faire ceci ou cela.
Il est étonnamment patient, je me demande ce que ça cache et si ça ne va pas finir un soir prochain avec une omelette aux champignons.
Et pas n’importe quels champignons…
Et c’est tout parce que je hoche la tête en parlant et même ça, ça me fait mal… »

Elle clôt sa note en me priant d’y ajouter un lapidaire « Et je ne peux même pas aller commenter les autres blogs… »
Et elle ajoutes « Et tu repasses, cet après-midi ? »
Je lui dis « Je vais essayer... »