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16/11/2020

La femme cubique.

devoir de Lakevio du Goût_57 .jpg

Le regard de cette Lydia Délectorskaya m’interpelle, comme on dit chez les psys.
À moins que ce ne soit sa chevelure ou son teint ou son « col Claudine »…
Cette Lydia qui resta une vingtaine d’années devant le regard de Matisse vous inspire-t-elle ?
Lundi j’en saurai sans doute plus sur ce que vous en pensez, si vous en avez tiré une histoire ou si elle vous a simplement rappelé quelque chose ou quelqu’un.
À lundi donc…

Je suis née en Russie.
Et difficilement à cause de ma tête cubique qui fit beaucoup souffrir ma mère au passage.
Peu après, je me suis retrouvée orpheline, bon, j
e passe les détails...
Me voilà donc en France, dame de compagnie de la femme d'Henri Matisse.
Pour une fois, j'ai de la chance !
Arriver chez un peintre où mon visage cubique me rend intéressante !

Donc Matisse me peint, il invente même le cubisme grâce à moi.
Je plais de plus en plus.
Alors Madame Matisse, jalouse sans doute, me licencie.
Le couple se sépare.
Un an plus tard, je suis de nouveau chez Matisse.
Je m'occupe de son oeuvre.
Avec l'âge, mon visage devient plus banal.
Suis-je devenue sa maîtresse ?
Sans doute, mais pas longtemps car malade, le pauvre homme a d'autres chats à fouetter, si l'on peut dire...
Je reste à ses côtés jusqu'à la fin et je possède de nombreuses oeuvres d'Henri.
Bon, j'en ferai don à ma mort à des musées.
Russes de préférence.

Grâce à ma tête cubique, Matisse, les Stein et Marquet auront rendu ma vie intéressante.
Ce qui n'est pas le cas de cet article qui ne parle même pas des couleurs fantastiques des tableaux de mon maître.
Oui ! J'adore Matisse !