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17/10/2020

Paris tu me manques.

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"Paris sera toujours Paris !" 
Non... Paris ne se ressemble plus !
Depuis toujours Paris fait la fête, la grève, râle et klaxonne.

Depuis toujours j'y ai entendu la vie.
Lorsque j'étais jeune, c'était celle des marchandes de quatre saisons, celle des gamins qui jouaient dans la rue, celle des mères qui les appelaient.
Les pères, eux, restaient silencieux...

J'ai connu Paris fêtard et bruyant, j'aimais moins.Je n'ai jamais aimé le bruit.
J'ai connu un "Paris sur sida" où, pour oublier la peur, il y avait des fêtes.
Tous ces jeunes gens que je connaissais et qui sont morts trop jeunes...

Je vis aujourd'hui dans "Paris sur virus".
Je vois des jeunes gens dans la rue faire la nique aux consignes, faire la fête, boire.
Évidemment ils chopent le virus et le refilent à ceux qui vivent avec eux...

J'ai connu "Paris confinée", j'ai eu l'impression d'aimer le silence, les oiseaux et le calme.
En réalité mon corps a réagi.
Il n'aimait pas.

Aujourd'hui, c'est samedi, ce n'est pas ravioli c'est couvre feu, je ne sors pas souvent le soir mais...

On dirait que les Parisiens avaient pris de l'avance.
Les voitures restent garées dans ma rue.
Le télé-travail est de retour.
Le soir tout est calme.
C'en est presque angoissant.

Heureusement Mme Hidalgo, qui ne connaît pas sa ville, fait des petits dessins jaunes partout, pour permettre la circulation sur les avenues de cyclistes qui continuent de rouler sur les trottoirs comme d'habitude.

Paris est donc encore plus embouteillée que d'habitude.
Il y a donc de l'espoir, Paris vit quand même un peu au rythme des klaxons...