Que j'aime cette rue !
05/02/2021
Je ne suis pas nostalgique de mon enfance qui n'a été ni pire ni meilleure que celle de mes copines de l'époque.
Ce n'était pas toujours drôle.
J'ai vécu les jupes découpées parce que jugées trop serrées par ma mère.
J'ai été démaquillée par les directrices d'école ET par ma mère.
Mon fils a habité dans cette rue, en face du Dôme.
C'était le temps de l'insouciance, celui où j'habitais à Tel-Aviv et où tous les trois mois, je faisais une cure de Paris...
A peine arrivée, je filais au Lina's de la place Villiers et je commandais mon premier "sandwich dinde-bacon".
Après la nourriture casher, j'étais en manque alors que depuis que je suis revenue, je ne mange pas de lard.
Ensuite, j'allais à la librairie de la rue, dont le tenancier est toujours aussi peu gracieux, faire provision de livres en quantité.
Hier, on a failli acheter du poisson dans la seule poissonnerie digne de ce nom.
Devant le peu d'empressement des quatre vendeurs, on est sorti en pensant que le poisson surgelé ferait l'affaire...
C'est drôle, lorsque je suis dans cette rue je me sens toujours heureuse mais je ne pense jamais à la période Israël, ni au premier appartement de l'Ours.
Je me sens juste bien.
Évidemment, il est devenu impossible de se loger dans le coin car les loyers y sont désormais exorbitants.
18 commentaires
Les instants, où on se sent bien, sont précieux.
Les Parisiens n'ont souvent plus les moyens de vivre chez eux. J'énonce une triste évidence.
Bises et bon WE.
Ma mère n'a plus quitté le quartier; je n'y ai pas vécu mais il fait partie de ma nostalgie.
Bonjour Michèle,
j'aime bien lorsque tu racontes des souvenirs...
dis donc, ta mère avait l'air drôlement stricte ! Pas marrant .... :-(
Moi j'ai pu m'habiller comme je voulais, me maquiller si je voulais, etc ... mais bon, on est d'une génération où on ne portait rien de choquant quand même ..... quand je vois certaines tenues conçues pour des PETITES filles ..... !
Bonne journée :-)
"A peine arrivée, je filais au Lina's de la place Villiers et je commandais mon premier "sandwich dinde-bacon".
Après la nourriture casher, j'étais en manque alors que depuis que je suis revenue, je ne mange pas de lard."
On a toujours envie de ce qu'on a pas et quand on l'a... :D
J'ai aussi été démaquillée et décrêpée dans mon collège religieux du XXIIIe. J'ai aussi été la première en pantalon. C'était avant mai 68, pas trop besoin de le préciser. J'étais une fille discrète mais.. à la mode.
Vous avez de jolis souvenirs... Qui font remonter les nôtres
Certains endroits nous rendent heureux. J'en connais quelques-uns et c'est toujours un bonheur de les retrouver.
Un quartier que j'aime beaucoup. Les prix à Paris sont fous mais rêver fait du bien au moral.
Bonne journée
J'ai toujours été grande pour mon âge, et en plus j'avais un an d'avance.
Ma mère m'habillais en petite fille, alors que j'étais en classe avec des filles qui avaient un ou deux ans de plus que moi, c'était compliqué.
Collège religieux du XXIIIe pour 13e :) j’ai du confondre avec jean XXIII :)
J'avais rectifié, j'ai eu la chance d'échapper à la pension et à la religion.
Tes souvenirs sont doux et ton bouquet est magnifique !
Comme Colette, j'aime ton bouquet.
Moi je partais en pantalon de velours sans forme cachant mes jolies formes et une fois dans l'autocar... hop je sortais la minijupe du cartable et me changeais. Et opération inverse le soir. Maman était dans le secret ;-)
Praline, j'ai une sœur qui faisait l'inverse de toi, nous n'avions pas le droit de nous mettre en pantalon, elle partait donc en jupe, et dans le garage elle se changeait ;)
Fabie, c'est curieux !
il y a des rues et des quartiers que j'aime à Paris, mais où je me sens super bien c'est sur ma petite route de campagne, celle qui ne mène nulle part.
il y a toujours un petit danger à retourner sur les lieux aimés autrefois, mais dans ce cas-ci apparemment ça n'a pas trop changé?
Maquillage interdit chez moi! J' réussi à mettre du rouge à lèvres en cachette a 16 ans! J'avais beaucoup de mal à l'enlever avant de rentrer : le rouge baiser était tenace !
Cela existe toujours les « Lina’s » ? C’est très parisien en fait.
Mais l’évocation des brimades concernant les jupes trop sexy et le maquillage, ça c’était vraiment la France entière !
Mon collège admettait le pantalon dès les années 48/50 tant les hivers étaient froids et les classes si peu chauffées. Pas de rouge à lèvres, mais la pommade Rosa faisait l'affaire et il n'y avait rien à redire...
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