La chambre des dames
19/10/2020
Dans cette toile de Matteo Massagrande, la chambre ne vous rappelle peut-être rien.
Peut-quelque chose.
Vous en direz plus lundi, j’espère.
Bon week-end, lectrices chéris.
Et lecteurs, bien sûr…
La situation était dangereuse, les femmes étaient menacées, elles avaient trouvé refuge dans cette chambre, juste pour accoucher, pour sauver leurs enfants qui, après la naissance, seraient élevés par le groupe.
Le "sixième hiver" était passé.
Le plus dur car depuis le commencement de la "grande crise" après les canicules et les inondations, les hommes avaient continué à maltraiter la terre.
La Terre se vengeait, l'homme devait lutter sur tous les fronts.
Contre les virus et les insectes inconnus dévastateurs de récoltes mais l'homme n'en avait cure.
Cet hiver, Paris n'était plus que glace, neige, et froid.
Il n'avait jamais fait si froid depuis des siècles.
Il n'y avait plus d'électricité, il était même impossible de trouver des bougies et le gel empêchait les grilles des magasins de s'ouvrir.
Les gens se battaient pour trois morceaux de bois et ils tuaient pour récupérer la viande avariée d'un congélateur ou pour une couverture.
Ils se moquaient de tous les trucs en "isme", ils n'avaient qu'une idéologie en tête SURVIVRE.
19 commentaires
Tu me fais frissonner, rien qu'à te lire je vais chercher un pull-over.
Tu as de ces idées parfois.
Enfin, toujours...
Ouaouh !
moi aussi je suis gelée, lol, je vais me refaire un thé !
PS Heure-Bleue, oh ma petite Heure-Bleue unique et préférée, c'est quand que tu regardes si tu trouves une photo où on voit ta tête, dis ? (pour de plus amples précisions, jette donc un oeil sur mon blog, du côté "photos des amis" ! :-))
Bonne journée !
Avec mon fils, nous avons évoqué la fin des Energies en tout genre. Conclusion : " Et bien,on se gèlera les c...".
on ressent le besoin d'une petite laine en te lisant
(et d'un café brûlant)
Brrr, quel avenir tu nous dépeints là heure bleue ! J'en ai froid dans le dos. :-)
C'est tout à fait prémonitoire mais personne ne s'en inquiète. Comme un jour m'a dit ma mère : " Après moi le déluge ". Sauf que c'est l'avenir de notre descendance.
Attends !
Je vais enfiler ma parka
puis je reviens…
J'espère que ce texte n'est pas prémonitoire car j'ai peur d'un hiver froid !
Tu nous glaces du matin... Grrrr...
J'ai évoqué un passé pas si lointain que j'ai connu et où on se gelait, mais ton avenir n'est pas si riant et je me pose la question : vaut-il la peine qu'on attende ?
Je le savais, qu'avec cette photo, on se tordrait de rire..Tu nous en fais une belle démonstration. Pauvre de moi qui déteste le froid...remarque tout autant que la chaleur.
Ton optimisme est toujours aussi débordant !
Il est vrai qu'entre inondations, virus, assassinat, notre moral est bien entamé !
Zut! Je ne sais pas comment j'ai fait mais mon commentaire pour toi à échoué dans les miens !
Coucou!Me revoilà, je viens de me rendre compte que l'on peut supprimer un commentaire apres l'avoir écrit par erreur. Bon ,je disais que ton histoire n' est pas plus gaie que celle de Fabie... on n'ose plus faire de projets !
Glaçant !
Je rentre de Bretagne où il faisait bien meilleur qu'ici.
Brrr....
Tu fais dans le survivalisme ? Vivement le réchauffement climatique !
Un avenir noir et réaliste, dame Heure-Bleue, oui, en effet, tandis que les hommes ont continué à maltraiter la terre pendant des siècles en ne cherchant que le profit, les illusions sur la survie de la planète ont fondu comme les glaciers du pole nord..
Oui. C'est un beau morceau de science fiction dans le style catastrophiste... on ne peut s'empêcher de craindre l'avenir...
le monde d'après ... le couvre-feu te perturbe ?
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