J'ai testé Paris en terrasse
03/06/2020
Hier nous devions aller du côté de la Madeleine.
Un achat à faire...
Nous étions sûrs de trouver une terrasse en cas de besoin.
Finalement, ce ne fut pas si facile que ça.
J'étais persuadée que le café Pouchkine, doté d'une grande terrasse, serait ouvert.
Eh bien non !
Nous avons trouvé une terrasse rue Vignon et le Goût a pu boire son diabolo fraise, sa madeleine de lycée et des filles qui vont avec ses souvenirs.
Paris était calme sauf les voitures qui ont repris le haut du pavé et ma respiration qui a perdu le bénéfice du confinement.
C'est pourtant simple ! Pas de voitures, les oiseaux chantent et les asthmatiques respirent mieux !
Nous n'avons pas traîné trop longtemps.
Retrouver sa ville exactement comme avant est fatigant.
Sauf que ma ville est "même un peu pire" comme dit Houellebecq.
Revenus sur la petite place où nous lâche notre bus, nous avons vu que le café du coin avait annexé quasiment toute la place.
La terrasse était pleine.
Le tabac en face avait installé des tables jusqu'à la porte de la pharmacie.
La "tolérance" est devenue du "sans gêne"...
Cette nuit, je ne dormais pas, la chaleur, sans doute.
J'ai entendu des voix et ai regardé par la fenêtre ouverte.
Trois pékins, saouls comme des grives, voulaient en découdre avec un habitant qui leur demandait de se taire.
J'ai toujours su que je regretterais le confinement !!!
14 commentaires
D'où mon choix de quitter la ville.Plus de nuisances phoniques, olfactives.
Je vais à la ville quand j'en ai besoin ou envie, et encore moins en ce moment.
Le proviseur de mon lycée, où j'ai été interne durant quelques années (redoublement oblige), commençait toujours l'année en nous disant :
"la liberté des uns commence là où s'arrête celle des autres".
L'équilibre semble être de plus en plus compliqué à s'installer...
Des trottoirs vont devenir impraticables. D'autant que pour s"asseoir, il faut reculer la chaise !
Et sur la chaussée, au ras des voitures qui passent !! HB et le Goût, racontez-nous !
Avez-vous parlé en phrases sobres, de la révolution d'octobre ? Non, plutôt de celle de juin car hier soir à Paris ça a bien bardé ! :-(
Même moi à la campagne je regrette le confinement, enfin du moins en ce qui concerne le silence bienfaiteur, la pollution absente, les animaux libres... mais le manque des enfants est toujours difficile.
Nous étions sûrs de trouver une terrasse en cas de besoin.
Finalement, ce ne fut pas si facile que ça.
Tout à fait exact, tous ne sont pas ouverts. Va savoir même s'ils rouvriront un jour. J'ai fait le même constat hier..et ceux qui étaient ouverts n'avaient pas grand-monde.
Tiens, une petite question indiscrète. Si tu es allée aux toilettes, avaient-ils pris là aussi leurs dispositions, étaient-elles propres, y avait-il du gel, pouvait-on y entrer à plusieurs ? C'est une question qui me turlupine pour savoir si je peux sortir plusieurs heures en ville. Je me demande si les toilettes publiques sont ouvertes.
Non, je ne regrette pas le déconfinement, c'était trop morbide ce vide (sanitaire). Remarque, chez nous, le bruit, y'en a guère sauf aux heures de pointes où les sirènes des voitures de pompiers, des ambulances, des flics qui forcent le passage au pont, même sans urgence, s'en donnent à cœur joie... pas de cris d'ivrogne, vu que la brasserie qui devait ouvrir mi-juin pas loin de chez nous, n'a toujours pas de vitres, pas tous ses murs ; pas sûr qu'elle ouvre cette année, donc, calme total, mais quand même, on entend les rumeurs de la ville au loin. C'est bien...même si flotte toujours dans l'air un petit spleen général...et ces masques, ces masques, on ressemble à des zombies avec ce truc sur le visage, pas la France, ça !
Tu rentres avec un masque, tu te désinfectes les mains avec du gel, à la fin de la journée, mes mains me piquent, et c'est propre mais c'était le premier jour.
Saouls comme des grèves.
J'aime bien.
Comme toi, j'ai passé une mauvaise nuit avec les nuitards qui sont sortis hier soir et qui ont bu jusqu'à plus soif. J'ai entendu au loin des voitures accélérer et freiner. J'ai regretté le confinement.
Je n'ai pas encore testé la terrasse. Ca viendra à moins que la pluie se mette à tomber.
Bonne fin de journée
Coucou Paris , oui les plages de calme , on les regrettera , et la plage tout court , ne sait quand la reverrait puisque Chou ne veut point aller chez les flamands mais dans mon pays d'origine , le vôtre , vous me suivez ..... , mon c..g de voisin m'a réveillé à 2 h à 2 reprises en sursaut , je lui claquerais bien le beignet , sinon c'est pas trop mal ce printemps , faut juste entretenir son coin de paradis
et tu oublies les manifs, avec casseurs et tout et tout ! Dans mon village dans l'allier ils ne comprennent pas qu'on puisse vivre à Paris !
Moi je ne comprends pas que ceux qui habitent "a la campagne" ne comprennent pas qu'on n'a pas toujours le choix d'habiter où l'on veut (en l'occurrence, à la campagne ou dans une maison avec jardin ou près d'une ferme...) il faut une voiture (donc un permis) et donc de l'argent... pour payer la ou les voitures. Ici aussi c'est pareil. Des petits crétins qui roulent à moto en pleine nuit (1x, 5x 10x...) ceux qui vivent dehors. Les couples qui s'engueulent... etc. Etc.
comme pour Praline, c'est la chanson de Bécaud qui va me hanter après la lecture de ce billet, et pourtant vous n'y êtes même pas allés, au café Pouchkine, ni bu de chocolat ;-)
tu le savais que tu allais le regretter !
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