Dépêche toi, c'est le printemps.
06/04/2020
Peu de monde, très peu de monde dans cette rue qui descend du Sacré-Cœur vers la place Saint-Pierre.
Je peux vous le dire, lectrices chéries, cette rue faite d’escaliers est la rue Paul Albert.
Mais où va cette femme qui les descend sous la pluie ?
Quel devoir ou quelle aventure la mène ?
Qu’est-ce qui la pousse à sortir alors que, dans tout le pays, chacun est appelé à rester chez soi ?
Si vous avez une idée, nous la lirons tous avec plaisir, intérêt ou le cœur serré, c’est selon.
Mais nous la lirons lundi puisque désormais, c’est « l’école à la maison »…
Dépêche toi, tu vas être en retard, comme chaque jour.
En plus tu sais que tu ne pourras pas t'empêcher de boire ton café au comptoir et de manger un croissant voire deux.
Il pleut mais tu ne le remarques même pas, tu as voulu finir ton livre cette nuit et tu as sommeil.
Tu pars travailler "au radar".
Il n'est pas très tôt mais les touristes n'ont pas encore envahi les rues.
Tu vas t'engouffrer dans le métro, trouver une place, commencer un nouveau livre et ne pas oublier de descendre à la bonne station.
Ensuite, tu vas t'ennuyer toute la journée au bureau.
Tu vas trouver n'importe quel prétexte pour descendre et tu regarderas ta montre toute la journée.
Tu sortiras enfin !
Le ciel sera bleu, tu auras rendez vous avec ton amie de toujours, vous irez dîner d'une pizza.
Vos bourses sont plates...
Profitez en !
L'année prochaine, vous serez confinés et vous regretterez de perdre un morceau de soleil de votre jeunesse...
16 commentaires
Toi, ton amie d'enfance te squatte l'esprit...
Et tu en as marre d'être recluse.
J'aime bien ce tableau. Il m'aurait inspiré si j'avais eu le cœur à écrire…
Bon début de semaine à tous les 2
Mais vous aurez la journée pour lire et la nuit pour dormir ;-) ! Il faut positiver ! Oui, je sais, l'humour est la politesse du désespoir...
Ah s'ennuyer au travail...les journées peuvent paraître aussi longues que durant ce confinement !
Forcer à partir celui dont on veut se débarrasser sans le licencier. Suffit de ne plus lui donner aucun travail pour qu'il s'ennuie toute la journée : voilà une méthode avérée et efficace.
Le confiné qui s'ennuie sort dans la rue. On l'allège de 135 €.
Oui. C'est ce que j'ai vécu pendant quelques années. J'ai cru devenir dingue.
Le commentaire d'Alainx me fait penser aux méthodes de management moderne . Je me dis aussi qu'on n'est pas moins libre que si on travaillait. Si ce n'était le risque pris en jouant avec la santé des autres et avec la notre. Le virus ne connait pas de revendications et ne fait pas de sentiments.
quelle tristesse d'avoir un travail ennuyeux! c'est ça, le véritable confinement!
Parfois (souvent ?) on est heureux et on ne le sait même pas !
Praline, à nous de faire la part des choses et de voir tout ce qui nous était inutile afin de ne garder que l'essentiel et l'important dans nos vies !
Quoi ? Nous serons encore confinés l'an prochain ? ;-)
Oui Notre printemps, celui qui aurait dû être si beau, est en train de nous passer sous le nez, jeunes ou vieux. S'en sortent un peu mieux ceux qui ne vivent pas en ville ou sont partis à temps confiner ailleurs. Il y en a (exemple, la Sardaigne est remplie de familles riches qui ont fui le nord de l'Italie, mais les hôpitaux ne suivent pas, là non plus...)
S'ennuyer au travail ? Quelle horreur ! J'ai exercé deux professions. La première : contrôleur des impôts, ce qui me faisait dire que j'avais une profession inavouable) jusqu'à la naissance de mon "e enfant. Puis je suis devenue enquêtrice pour l'IFOP et j'ai fait ce travail avec passion. Je rencontrais toutes les couches de la société, (y compris des ministres) et j'ai beaucoup appris en interviewant les gens. Pour tout dire, j'ai a-do-ré et j'ai arrêté la veille de mes 65 ans.
l'ennui est la pire des choses (enfin, c'est une façon, de parler!) !!!!!
hé oui on ne se doutait pas !!
y a le printemps qui te réveille
oh le coquin de printemps!
christiane
Les commentaires sont fermés.