Risibles amours.
01/07/2019
Vous commencerez impérativement votre texte par la phrase suivante : "Ainsi, après bien des années, je me retrouvais chez moi." Propos tenu par Milan K., qui plaisante.
Vous terminerez par la phrase suivante : "La vie, voyez-vous, ce n'est jamais si bon ni si mauvais qu'on croit." Ainsi philosophe la bonne Rosalie, personnage de Guy de M., quand il raconte Une Vie.
Entre les deux, casez ce que vous voulez !
Ainsi, après bien des années, je me retrouvais chez moi.
C'était juste une énorme plaisanterie...
Je connaissais le succès.
Le samedi après Apostrophes, les libraires mettaient mes livres en pile, ils partaient comme des petits pains.
J'assurais la trésorerie du samedi de ces dames, les hommes étaient moins nombreux dans cette profession.
Je retournais chez moi pour raison familiale car ma femme se languissait de notre pays.
Je crois que comme tous les déracinés, elle le rêvait plus beau qu'il n'était.
D'ailleurs, aujourd'hui je vis toujours en France, mystérieux et vieux, mais vivant.
La vie, voyez-vous, ce n'est jamais si bon ni si mauvais qu'on croit.
13 commentaires
Tu as raison: La vie est ailleurs...
Il reste toujours un brin de nostalgie du lieu où on a passé notre enfance, même si on ne pourrait pas forcément y vivre de nouveau.
C'est vrai que, plus on s'éloigne de son pays, du pays de son enfance, plus on l'embellit, et on tombe de haut quand on y revient...Tu te languis de ta jeunesse ?
là où on est né, c'est l'endroit qu'on a le droit de critiquer et en même temps dont on accepte beaucoup ;-)
Adrienne a tout dit. C'est ce que je fais de Versailles…
J'aime la dernière phrase, elle résume beaucoup !
On ne rêve pas toujours de son pays où sa région d'enfance. Parfois on choisit ailleurs !
Bravo et merci Heure Bleue Milan ! Bises.
J'aime m'immerger dans d'autres pays (dont certains qui me donnent envie d'y rester), mais il n'est rien de plus agréable que de rentrer dans l'endroit qu'on a finalement choisi.
J'aime bien ton texte.
nous avons eu quelques occasions de partir vivre ailleurs ..... nous n'avons pas pu nous décider !...Donc je ne traîne pas de nostalgie ! Les fistons sont comme nous......les petits-enfants ...sont partagés : les garçons rêve facilement d'ailleurs les filles jurent que jamais elles ne partiront trop loin !
"Je crois que comme tous les déracinés, elle le rêvait plus beau qu'il n'était." ce n'est pas faux. Il m'arrive de le constater aussi. Cela dit, le lien est trés bien fait entre les phrases imposées. C'est ça l'expérience !
Nous croyons toujours que l'herbe est plus verte ailleurs mais oui, finalement nous sommes bien chez nous.
Quant à moi, j'ai retenu ton réflexe d'ancienne libraire ! J'ai bien aimé...
j'en connais qui n'est jamais bien parce qu'il regrette un pays idéalisé à donf... grrr
Remarquable de concision !
Et tu écris bien, au masculin
Bises
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