La jalousie.
19/11/2018
Incipit... Excipit
D'un texte à l'autre.
1) Commencez impérativement votre devoir par la phrase suivante : "Voici l'heure où commence l'histoire de Germaine Malorthy, du bourg de Terninques, en Artois."(emprunt à Georges, sous le soleil de Satan).
2) Terminez impérativement par la phrase suivante : "La nuit noire et le bruit assourdissant des criquets s'étendent de nouveau, maintenant, sur le jardin et la terrasse, tout autour de la maison." (emprunt à Alain et sa jalousie).
Entre les deux, casez ce que vous voulez.
Voici l'heure où commence l'histoire de Germaine Malorthy du bourg de Terninques en Artois.
A voir Germaine, on n'aurait jamais pensé ça...
Elle détestait son prénom et maudissait sa grand' tante qui avait promis son héritage à ses parents si on donnait son prénom à la première fille née.
Sacrée Germaine ! Au bureau, elle se faisait appeler Louise.
Le soir, elle s'appelait "Jeanne", elle trouvait que son rôle de dominatrice couchait bien avec ce nom.
Le soir, Germaine se transformait donc en "Jeanne".
Depuis qu'elle en avait croisé, elle aimait dominer les hommes de pouvoir.
Les hommes de pouvoir avaient leurs faiblesses.
Ils aimaient se faire donner des coups par une faible femme, eux qui passaient leur temps à prendre des décisions impopulaires.
Recevoir le fouet de cette jeune femme, satisfaire ses caprices, obéir, se soumettre était un avant goût du paradis pour eux.
Tout le monde était satisfait.
Jeanne regardait son bas de laine grossir.
Elle tenait son sens de l'économie de sa grand' tante Germaine et les puissants du monde l'y aidaient.
La chose aurait pu durer encore des années si Germaine, Louise ou Jeanne n'avait rencontré l'Amour.
A son tour elle était devenue une chose entre les mains de cet homme envoûtant et dominateur.
Alors elle est là, elle attend. La nuit noire et le bruit assourdissant des criquets s'étendent de nouveau, maintenant, sur le jardin et la terrasse, tout autour de la maison.
17 commentaires
J'adore ton histoire.
Et tu sais que Jeanne est mon prénom préféré !
Mais c'est suspense intolérable de ne pas savoir ce qui va lui arriver !
Je préfère Louise, va savoir pourquoi ...
Ah l'amour... J'espère qu'elle ne lui a pas donné ses économies.
S'il est banquier, il saura les faire fructifier ses économies, surtout s'il aime les vieilles !
Tu me fais peur.
Range ce fouet immédiatement !!!
Tu te sens prêt à jouer ce rôle de dominateur ? Si tu veux, je peux te donner un fouet...Y'en a bien un qui doit traîner chez ma mère. Ma mère était fortiche à ce jeu-là.
Rencontré l'amour ? permets-moi de douter qu'être dominateur soit une preuve d'amour...
mais l'histoire est bien corsetée ! ;-)
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Appelez-moi " Maîtresse" !
Slach ! ça c'est la badine qui claque.
Tu vois : tu fais travailler mon imagination; :D
Elle détestait son prénom
Ah à qui le dis-tu, tu prêches une convaincue ! Germaine, c'était le prénom de ma mère. J'ai failli écrire quelque chose et puis me suis ravisée.
T'as des envies d'être dominée, fouettée ? Ha, ha...
Pfiouu quelle histoire ! Jeanne et Louise, des prénoms chers à notre cœur de mamie, pourvu qu'elles "tombent" mieux ;-)
Je n'ai pas écrit, tu sais pourquoi, en plus j'avais les enfants ce week-end.
ah oui en effet, c'est un enfant de coeur à côté de la mienne !
!!!!! Je te défends de rire !!!!!Tu sais quoi ? Je te le donne en mille : Germaine c'est mon deuxième prénom ...... (jamais utilisé d'ailleurs)
Envoûtant ....ça peut aller......dominateur ...ah! non ! Pas du tout !
Femme à fouet
Hommes à ses pieds
Bonne soirée et...bravissimo
J'ai bien ri... Je ne sais plus dans quelle émission j'ai entendu un jour une heu dominatrice témoigner qu'elle occupait des hommes d'État (chelous) dans le pays desquels la torture était courante... curieux humains.
Jeanne... ça fait un peu Jeanne d'arc. Tu aurais pu broder avec de la cire fondue sur le postérieur des banquiers (ok je sors...)
Eh bé HB, que n'en v'là une histoire...
Mais que va-t-il arriver à Jeanne ?
Tu nous raconteras, dis ?
Sado et Maso sont dans le même bateau ? ;-)
Superbe ! J'ai beaucoup aimé. Qu'est-ce qu'on peut se faire avoir, quand même !...
Bises.
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