Oui, je sais.
28/12/2017
Je pourrais vous dire que je n'ai pas le temps d'écrire.
Effectivement, je n'ai pas trop le temps.
Des amis passent, la Tornade est arrivée, je ne vois pas le temps passer.
Et "patin et couffin"...
En fait, je suis comme un écrivain, un vrai, j'ai l'angoisse de la page blanche.
Ecrire un drame, c'est facile mais la vie qui va bien, c'est plus difficile.
Même pas un vol de téléphone à déplorer.
Bon, il faut dire que la bande de tire-laine qui sévit Place Clichy est en vacances.
Plus un seul matelas dans l'entrée à côté du Wepler.
Notre coin de Paris est vide.
Le collège est fermé.
Nous avons l'impression d'être seuls dans notre rue et j'avoue que c'est assez jouissif.
J'ai croisé la propriétaire de l'immeuble.
Elle occupait tout le hall de l'immeuble avec ses sacs Bompard.
Comme elle a peur de devenir pauvre et hésitait à louer à des vieux parce que "les vieux on ne peut pas les expulser", j'ai failli lui dire de ne pas dépenser tout ses sous.
Bon.
Chers parents...
Pardon "chers lecteurs", je vais bien, je mange bien, je dors presque bien, je vous laisse, je pars m'amuser avec les copines.
17 commentaires
Profitez bien du calme dans votre quartier en cette fin d'année et surtout des copines !!
« Ecrire un drame, c'est facile mais la vie qui va bien, c'est plus difficile. »
Comme tu as raison.
C'est ce que disent les acteurs c'est plus facile de jouer les drames que de faire rire un public...
Tu vois un peu comme j'en bave à écrire les bonheurs et les joies...
Cela dit tu as bien raison de profiter de tes copines.
Gros bisous
¸¸.•*¨*• ☆
C'est vrai, j'écrivais quand je n'allais pas bien dans ma tête, dans mon cœur, dans ma vie... Maintenant, je manque de temps et d'inspiration, j'ai plein de copines, on fait plein de sorties, de jeux de société, de papotage....
Bravo à toi pour ta ténacité et profite de tes copines et de la Tornade.
Bisous Lovely Heure Bleue !
Et vous pourrez écrire : c'était bien !
Itou les commentaires précédents.
Les envies d'écrire, c'est pour les chagrins, les soucis, les préoccupations.
Mais écrire le bonheur ou le non-malheur, quelle difficulté !!!
Mais c'est bien aussi de les lire.
Bizarre, moi j'ai plus de mal à écrire mes coups de blues.
Et quand je n'écris pas c'est souvent parce que ça coince.
Ah ? Alors si écrire c'est pleurer un peu, est-ce que chanter c'est rire beaucoup...
Bleck
C'est bien d'aller bien, c'est bien d'en profiter !
Des amis, des balades, après avoir vu les merveilles, c'est SUPER !
j'ai beaucoupde mal à écrire quand ça va mal ! Et, ma foi, quand tout va bien .... on a tant de choses à faire! Alors tu as beaucoup de mérite à nous mettre quand-même quelques lignes! Profites bien de ces moments agréables! Bises.
Ouais,enfin, faut bien admettre que c’est chiant le bonheur. Trop doux, trop ouaté, trop routinier ; c’est bien simple, en ce qui me concerne le bonheur nuirait à ma santé mentale.
Mais le comble ce serait alors de devoir gober du tranxène pour se calmer et du prozac pour planer…
Je me souviens encore de Dame tartine, celle des 35H00 qui disait dans sa faste époque qu’elle ferait le bonheur des français malgré eux; non mais de quoi j’me mêle !
Tu as raison, file profiter de tes invitées et passe une belle fin d'année !
c'était bien ton texte!! et la tranquillité c'est bien aussi! une belle fin d'année à vous deux
Je pense la même chose. Note qu'il y a sûrement des choses palpitantes à dire sur ce qu'on voit à la télé, sur ce qu'on lit (tu penses, avec les "Mantes religieuses" de Hubert Monteilhet, un titre pareil, ça promet), mais il faut aussi la motivation. Cette semaine, je suis paresseuse. On a comme l'impression qu'entre les fêtes, il faut se reposer, ou souffler, ou je ne sais quoi, et je me demande bien pourquoi. Après tout, le monde continue de tourner.
lol....je repasse mettre un com, je viens de m'apercevoir que j'ai mis le même titre que toi à mon article...trop fort!
c'était un joli Noël...
Bisous.
Tu t'en sors bien de la page blanche, je viens de peiner pour écrire quelques lignes sur le blog.
J'aime trop ces tranches de vie parisienne qui sont bien souvent très prenantes!
Il est vrai, Chère Heure-Bleue, que le spleen est propice à l'écriture. Le vertige de la page blanche est un mal mystérieux et sans remède. Il faut attendre que l'inspiration remonte à la surface. Un chat de gouttière qui passe au loin, dans un coin de Paris désert, peut déclancher le mécanisme.
Je vous souhaite une bonne journée et "Gute rutsch*"
Jean-Jacques'60
Berne le 30 décembre 2017
*Expression intraduisible, bonne glissade, bon passage...
Les commentaires sont fermés.