L'événement.
27/02/2017
Elle avance lentement mais avec détermination malgré la douleur.
Elle a déjà dû s'arrêter plusieurs fois tant la douleur est forte.
Ce n'est pas la date mais le bébé a décidé de naître.
Elle a perdu les eaux en chemin.
Elle n'a croisé personne.
L'hiver est si rude cette année que les fermiers ont rentré les bêtes.
Elle espère atteindre la maison et retrouver son homme.
Elle sait que le médecin ne sera pas là mais la délivrance est proche.
Elle le sent dans sa chair, dans les contractions dont le rythme s'accélère.
Mon petite doigt me dit, enfin la presse locale, qu'elle a accouché d'un beau garçon qui s'appelle Andrew comme son père.
Selon l'usage, la mère et l'enfant se portent bien.
12 commentaires
Heureusement, la maison est proche.
Mince, on se croit dans la réalité.
Ne reste qu'à souhaiter qu'elle ne l'oubliera pas pendant 15 ans.
Les femmes portent le poids du monde, et pour la plupart, elles l'assument. Merci de nous rappeler ce que la vie peut avoir de rudesse, et de beauté!
Ah ! quel beau récit, si juste dans la simplicité...
J'aime ton texte, plus étoffé que le mien, et si je n'ai pas révélé le secret, c'est que ma source d'inspiration était tarie !
Pas prudent de se promener seule sur une telle route dans son état. Mais tout est bien qui finit bien.
Génialissime, Heure Bleue ! Une belle trouvaille. J'apprécie l'originalité.
elle n'est plus loin.... heureusement ! Je pense que tu fais référence à un livre que tu as lu mais je ne sais pas lequel, j me trompE ?
Non, Emilia, le lundi matin, je n'ai aucune idée, ça prend forme en commençant.
Mince, je n'aurais pas voulu être à sa place... De toute façon, ce n'est pas un moment très confortable o;)))
Elle a eu de la chance que tout se passe bien... comme une lettre à la poste quoi ;-)
Même pas une étable avec un boeuf et un âne tout chauds ? ;-)
¸¸.•*¨*• ☆
dans le sac elle a les affaires du bébé ?
C'est joli, je la voyais apporter le printemps, et puis j'ai eu la flemme.
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