D'après une histoire vraie.
17/04/2016
Je suis en train de terminer "La cuisinière" de Mary Beth Keane.
L'Amérique du XIXème siècle est un grand pays qui a la gâchette facile et qui punit plus facilement les femmes que les hommes, un pays normal en somme.
Marie Mallon est une immigrée irlandaise arrivée seule à New York à la fin du XIXème siècle.
Elle commence à travailler comme lingère mais préfère devenir cuisinière.
C'est une bonne cuisinière, à l'hygiène douteuse comme presque tout le monde à l'époque.
Dans chaque maison bourgeoise où elle travaille, les habitants tombent comme des mouches victimes de la typhoïde.
Repérée par un médecin, elle passera plusieurs années, à l'écart de tous sur une île au large de Manhattan.
Pendant les années qu'elle passera dans cette île, la médecine apprendra qu'elle n'est pas le seul porteur sain.
Les autres sont des hommes, alors eux restent chez eux.
C'est beau l'égalité des sexes...
Elle finira par revenir à New York avec une interdiction d'exercer son métier.
Si vous voulez connaitre la suite, lisez le livre.
8 commentaires
alors là .... je suis vraiment tentée ! Sûr, je vais le lire , peut-être la semaine prochaine ! Bon dimanche à vous deux !
Merci pour le partage!
Ici je lis l'origine de la violence, avant d'aller voir le film qui va sortir le 27.
étrange choix de sujet pour bâtir un roman, en fait .............
Elle était appelée aussi Mary Thyphoïd , ce que je ne savais pas il y a quelques minutes.
Tentant de lire son histoire.
Ah le XIXè a été le siècle de toutes les hypocrisies, et le début du XXè aussi. Je me demande si nous n'y revenons pas ?
Moi je veux bien le lire à condition que le médecin reste avec elle sur l'île et qu'il s'y passe une belle histoire :-)
Bon dimanche !
Je vais le faire commander à la bibliothèque
Franchement je préfère imaginer la suite...
Trop triste et injuste le sort de cette femme...
Elle devrait tuer le médecin et ne jamais être prise...
Ma prochaine lecture... Le dernier livre de Boris Cyrulnik
"Ivres paradis, bonheurs héroïques".
"La vie est un champ de bataille où naissent les héros qui meurent pour que l’on vive.
Mes héros vivent dans un monde de récits merveilleux et terrifiants. Ils sont faits du même sang que le mien, nous traversons les mêmes épreuves de l’abandon, de la malveillance des hommes et de l’injustice des sociétés. Leur épopée me raconte qu’il est possible de s’élever au-dessus de la fadeur des jours et du malheur de vivre.
Quand ils parlent des merveilleux malheurs dont ils ont triomphé, nos héros nous montrent le chemin. » B. Cyrulnik.
Chacun de nous a besoin de héros pour vivre, l’enfant pour se construire, l’adulte pour se réparer.
Les héros nous apportent l’espoir, le rêve, la force.
Attention cependant aux faux héros, attiseurs de violence et de haine, pourvoyeurs du pire.
Cette histoire a l'air passionnante, je note le titre... Bonne fin de week-end !
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