Raconter le bonheur.
10/12/2015
Le grand-père est allé chercher Merveille à l'école.
Pendant ce temps, je suis descendue chercher trois bricoles à côté mais avec des chaussures que je n'avais jamais portées.
Résultat ? Deux ampoules et la tentation de revenir avec les chaussures à la main.
Oui, j'aime me plaindre de mes pieds.
Merveille est arrivée joyeuse, a voulu faire ses devoirs avant de déjeuner.
C'était un jour avec faim.
Je la vois changer, grandir et se mettre à argumenter.
C'est l'avantage de la place de grands-parents.
Nous ne partageons pas le quotidien, nous voyons les changements, ces changements que je n'ai pas vu sur mon fils.
Il était là, il grandissait mais de façon infime, un peu chaque jour.
Merveille a joué.
Un moment, j'ai parlé de P'tite Sœur.
Erreur tragique !
Merveille est là pour être unique ! Pas pour être partagée, même en pensée ou en paroles !
Elles sont toutes deux uniques mais pour l'instant, je ne dois avoir que Merveille.
Le tour de l'autre arrivera...
Merveille est repartie avec son grand père, un dernier câlin contre lui, P'tite Sœur était contente de revoir sa sœur, elle lui tenait la main.
Lorsque le Goût a été sur le point de partir, la P'tite Sœur a suivi son grand père, prête à partir à son tour mais Manou a réussi à détourner son attention.
Voyez comme le bonheur se raconte mal.
Il est fait d'instants précieux qu'on garde pour les jours de disette...
23 commentaires
Et Encore faut il se rendre compte que c'est le bonheur, tant de gens passent à côté sans le voir.
Je trouve que tu nous le raconte très bien ce bonheur et tu nous le fais partager en plus, j'ai envie de dire "Merci pour ce moment" mais c'est pas politiquement correct, alors merci pour ce post qui nous fait démarrer la journée du bon pied !
“On reconnaît le bonheur au bruit qu'il fait quand il s'en va.” jacques prévert.
Quelle chance chaque jour de savoir reconnaître le bonheur. C'est très juste ce que tu dis sur la différence entre enfants et petits-enfants ; on ne les voit pas grandir de la même façon !
Coucou je suis à la Fnac .. Bonne journée
Voilà, ce fut donc une belle après-midi !
Des petites filles câlines c'est un gros morceau de bonheur.
Ma pauvre, tu as dû souffrir dans tes chaussures neuves ! as-tu fait un remake de Bourvil dans la grande vadrouille ? hihihi
J'aime le billet sauf les derniers mots qui me donnent envie de croiser les doigts...
c'est vrai que deux filles, ça ne doit pas être facile à gérer j'ai deux garçons, je ne me rends pas compte mais je me souviens de ma propre fille a cet âge !!! je marchais sur des oeufs .....
Coucou : je suis revenue de la Fnac, j'ai laissé ton blog ouvert sur l'iPhone de démôafin que tout Nantes ait accès à ta prose. T'es d'accord ?
Tu es chez toi, je ne peux donc pas te demander de retourner à la FNAC.
Je trouve que tu le raconte bien, ton petit bonheur (à mettre dans ta boîte pour faire le compe à la fin de l'année...)
J'en viendrai presque à être jalouse. Meuh non!
oh la que de fautes !!!
C'est beau et ça fait du bien de te lire nous raconter heure-bleue. Voilà qui rend la vie plus belle et on en a bien besoin !!
Tous ces petits moments délicieux font un grand moment de bonheur .
"C'est toujours un peu culcul , le bonheur des autres." disent les jaloux.
Moi, j'aime bien.
De précieux petits moments à garder bien au creux de ton cœur, tu y repenseras avec tendresse plus tard et ce sera encore bien !
Des bonheurs qui passent si vite, oui il faut les engranger et bien en profiter.
engrange, engrange et dis toi bien que la disette n'est pas pour demain !
oui tu as raison, engrange, engrange !
Tu le racontes ce bonheur.
Quand on est heureux, on est plus ouvert sur les autres. Alors ce n'est même pas égoïste, y a pas de mal à se faire du bien !
celles qui n'ont jamais mal aux pieds ne comprendront peut être pas, mais les autres tu peux être certaine elles compatiront. L'autre jour quand je suis allée à Paris, j'avais des chaussures neuves que j'avais soit disant rodées à la maison, mais après le train, le métro, arrivés presqu'à l'appartement que nous avions échangé, avant de monter les 5 étages, je me suis ruée sur la première pharmacie pour acheter des trucs pour les ampoules, j'ai remisé mes belles chaussures au fond de la valise et pendant la semaine j'ai déambulé dans Paris avec mes baskets montantes argentées, un look incroyable, mais cela a été le seul moyen de ne plus entendre parler de mes pieds, en rentrant je me suis achetée une superbe paire de baskets montantes vernis "Géox" et là, je vais faire tout l'hiver avec en attendant de remettre mes argentés !
"Un moment, j'ai parlé de P'tite Sœur.
Erreur tragique ! "
Ça m'impressionne toujours quand vous racontez ça Le Goût et toi...
Elle fait quoi ? Elle râle ? Elle vous le dit carrément de ne pas parler de sa soeur ?
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