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12/08/2019

Le doigt de Doisneau

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Ah ! Les garçons dans les vestiaires...
Deux sœurs, une tribu de filles et, dans ma rue, pas de garçon.
Enfin un seul.
Un seul garçon et, lorsque j'entends son nom sur les ondes car il est journaliste sportif, je pense à lui.
Je suis sûre qu'il s'agit d'un homonyme mais quand même, je pense à lui.

Ce pauvre garçon avait peur de son ombre et vivait un calvaire au milieu de toutes ces filles.
Il faut avouer que nous n'étions pas tendres avec lui.
Nous l'avons enfermé dans une cave sans lumière malgré ses supplications.
Nous l'avons obligé à sauter d'un muret que toutes les filles sautaient sans problème.

Je ne l'ai jamais vu en classe mais si les filles le faisaient tourner chèvre, j'imagine ses tourments au milieu d'une bande de garçons.
Il était bien le genre à se laisser arracher la dent par un copain et à se faire piquer les sous de la petite souris.

J'espère pour lui qu'il a croisé un Doisneau, un Ronis, un Boubat, il aura peut être alors connu une période de paix pendant que sa photo faisait la une...

C'est malin ! Le Goût vient de me faire retomber en enfance.

Commentaires

C'est malin, tu me rappelle la pension de mes Frères fondus et les petits gamins sadiques contre lesquels il fallait faire le coup de poing !

Écrit par : le-gout-des-autres | 12/08/2019

peut-être que celui de la photo se vengera en mordant d'un bon coup sec ce doigt introduit dans sa bouche ;-)

Écrit par : Adrienne | 12/08/2019

Pauvre petit bonhomme au milieu de toutes ces "pestes" ;)
Bon en même temps il venait quand même avec vous, peut être était il amoureux de l'une d'entre vous...

Écrit par : Fabie | 12/08/2019

SOS garçon battu n'existait pas encore...Pauvre diable !
Les enfants sont parfois des loups entre eux.
Et toi tu as posé l'ambiance en quelques lignes...
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆

Écrit par : celestine | 12/08/2019

Pauvre garçon !
J'espère que tu te sens coupable à jamais des sévices que vous lui avez fait subir, et dont je sais qu'il ne s'est jamais remis !
C'est lui qui, en classe, avait le rôle de l'agneau dans la fable de La Fontaine !
C'est la seule fois de sa vie où il a réussi quelque chose…
;-))

Écrit par : alainx | 12/08/2019

Je suis sidérée de voir combien parfois les enfants peuvent être cruels entre eux!

Écrit par : Coumarine | 12/08/2019

Mon frère ! seul garçon au milieu de 6 filles (3 de chaque côté). Je suis sûre qu'il en a fait un complexe et non une force. Cela a du être dur pour lui aussi.

Écrit par : delia | 12/08/2019

Et moi, ma mère, seule fille au milieu de 5 garçons. M'étonne pas qu'elle avait le don de commander comme à l'armée, elle a dû faire tourner ses frères en bourrique. Mon cher oncle, le 2e de la fratrie, un gentil, calme, posé disait en riant que leur sœur leur avait "bouffé" toute leur énergie..

Écrit par : julie | 13/08/2019

je n'ai lu que chez toi et Le Gout juste ce soir et je n'ai pas écrit! Trop occiupée.

Écrit par : emiliacelina | 12/08/2019

Finalement, les filles n'ont rien à envier aux garçons, question tyrannie….

Écrit par : julie | 13/08/2019

De fait... sous le commandement de ma tante, ma mère et elle enfermaient leur petit cousin dans les cages vides des pigeons de leur grand père. Il est quand même devenu commissaire de police honoraire et sa fille, qui est plus jeune que moi, ignorait tout de sa famille paternelle... j'ai connu peu de garçons à l'école. À part dans les maternelles et les études supérieures et dans les sections littéraires, la testostérone était vraiment minoritaire...

Écrit par : Pivoine | 17/08/2019

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