Sac à main, vol, librairie

Je n'ai toujours pas digéré le vol de mon porte-cartes. Surtout la perte d'une photo de l'Ours. Cette nuit, le sommeil me fuyait car il fait lourd et chaud. Le ventilateur fait comme n'importe quel homme politique, il brasse de l'air et rien de frais n'en sort, rien. Les yeux ouverts dans le noir, je pensais à la deuxième disparition d'un sac-à-main. Je travaillais dans une librairie, j'y étais seule et on m'avait déjà, les premiers jours, fait le coup du "rendez-moi-ça". C'est simple : Quand le bandit est entré, j'avais de la monnaie pour rendre sur un billet de cinq-cents...

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